L’idée du voyage a fait son chemin. Il vous faut maintenant transformer l’idée en projet. Vous partirez vers votre destination en solitaire, à deux, en famille ou en groupe. Dites-vous bien que ce ne sera pas le même voyage… Il vous reste à construire votre budget, pourquoi pas définir un thème de voyage qui donnera à votre projet une autre dimension, et enfin tracer votre itinéraire sur une carte.
Partir seul(e), en couple ou à plusieurs
Votre voyage à vélo, qu’il soit court ou long, ne se déroulera pas de la même façon selon que vous serez seul(e), en couple ou à plusieurs (un groupe de copains, un projet d’association, etc.). Vous ne serez pas perçu de la même façon par la population locale.
Voyager en solitaire
Si c’est la solitude par défaut, il peut être intéressant au préalable de chercher un/une partenaire sur des forums de voyage à vélo… Que ce soient des solitaires inconditionnels, ou ceux qui partent seuls, faute de trouver des coéquipiers. Tous vont découvrir les avantages et les inconvénients de la situation. Même chose en couple, avec en plus un savoir-vivre à respecter pour préserver l’harmonie. À plusieurs aussi, il vous faudra trouver un modus vivendi. Voyager seul(e) est un plaisir sans limites pour certain(e)s et une punition pour d’autres. C’est selon sa personnalité. Ça ne se discute pas. Il existe des arguments justifiant l’une et l’autre attitude. Ceux et celles qui voyagent seul(e)s jurent qu’il n’existe pas mieux, qu’on peut ainsi s’immerger dans le pays, entrer en contact avec les habitants (d’autant plus si on parle la langue), que les invitations tombent plus facilement. Autre argument de poids, la grande difficulté à dénicher la compagne idéale ou le compagnon parfait pour ce qui ressemble un peu à une vie de couple. Passer des semaines, des mois ou des années avec quelqu’un est une entreprise qui doit prendre en compte les côtés pénibles du voyage, les éléments naturels, les ennuis mécaniques, la fatigue, la promiscuité, les caractères différents, les défauts qui surgissent, etc.
Voyager à plusieurs
On sait qu’on apprend mieux à se connaitre soi-même en voyageant, ce qui signifie qu’on apprend connaître ses travers, ses manies, ses limites. Si en plus il faut apprendre connaître ceux de quelqu’un d’autre, cela peut s’avérer trop lourd à porter. Voilà bien des années, un jeune couple en voyage de noces à vélo a explosé aux premières difficultés. Crépage de chignon et injures sous la pluie, séparation définitive. C’est un cas extrême mais révélateur. Les voyageurs solitaires déclarent que voyager à deux ou trois, si on est des compatriotes, ou même si on est issu de pays semblables par leur niveau de vie, c’est un peu comme ne pas quitter son chez-soi. Deux ou trois Français qui voyagent ensemble parleraient le français et ne chercheraient pas trop s’initier au parler local, penseraient français et mangeraient français. Il doit y avoir des exceptions. Les amateurs de voyage en groupe argueront que c’est plus sûr, ce qui est vrai. Mais le voyage vélo à plusieurs est un test radical pour les relations humaines qu’il met à l’épreuve 24 heures sur 24. Il réunit tout et tout de suite, surtout les rythmes, mais aussi les goûts, les habitudes, la condition physique, les parts d’ombre et de lumière des partenaires; visitez ce site andorra-voyage.com aussi pour avoir le séjour ce qu’il vous faut. Bien souvent, il renforce ou tue des relations d’amitié ou d’amour (trop proches pour pouvoir se nourrir mutuellement d’apports extérieurs alors inexistants) et remet en cause nos ultimes repères émotionnels, physiques ou culturels. Sans compter la fatigue qui bouscule chacun dans ses derniers retranchements.