La périostite de tibia est une blessure assez fréquente en course à pied, notamment chez les sportifs et les athlètes qui courent sur de longues distances. Caractérisée par des douleurs du côté médial du tibia, cette pathologie est responsable d’une vingtaine de blessures subies par les coureurs. Couramment déclenchée par une activité physique intense et favorisée par des facteurs individuels comme une mauvaise position des pieds et des jambes, mais peut être évitée grâce à plusieurs précautions. Découvrez la périostite tibiale dans cet article, ses symptômes, ses causes de son apparition.
Qu’est-ce que la périostite tibiale ?
La périostite tibiale est un syndrome inflammatoire qui provoque des douleurs au niveau du tibia. Pour le comprendre, il faut d’abord savoir ce qu’est le périoste. En effet, le périoste est une membrane richement innervée et vascularisée qui entoure presque tous les os longs à l’exception des surfaces articulaires. Ce dernier gère la nutrition et la croissance de ces os. Les ligaments et tendons musculaires sont également utilisés dans le périoste. Pour soulager les douleurs, vous pouvez appliquer la Crème massimol. Cette crème anti-inflammatoire agit efficacement et en profondeur pour soulager les douleurs articulaires et musculaires. Vous trouverez plusieurs conseils sur ce site.
Comme le suffixe du mot l’indique, la périostite fait référence à une inflammation du périoste. Familièrement, le terme périostite est le plus couramment utilisé pour décrire la périostite tibiale. En bref, il s’agit d’une maladie qui touche principalement les sportifs et dans laquelle l’inflammation de la membrane est localisée au niveau du tibia. Ceci est généralement associé à une traction excessive sur les muscles du mollet à la suite d’un effort excessif dans le sport.
Les symptômes de la périostite du coureur
Le principal symptôme de la périostite du coureur est une douleur localisée le long du bord intérieur du tibia. Cette douleur est progressive et se localise dans le tiers moyen ou inférieur de l’os. Il survient généralement pendant l’exercice et diminue progressivement avec le repos et l’application de Massimol. Dans certains cas, la douleur est surtout présente lors des échauffements et est soulagée par la chaleur. Également, elle peut s’accompagner d’un gonflement le long du tibia.
Il est important de consulter un médecin ou un spécialiste en médecine du sport. Cela permet d’identifier ou d’exclure d’autres conditions médicales qui pourraient expliquer la périostite tibiale chez les coureurs. Cela peut s’agir d’un syndrome de loge, d’une fracture de fatigue ou d’une tendinite du tibial antérieur.
Les causes d’une périostite du tibia
Une activité physique excessive, un entraînement très intense sont les causes les plus fréquentes de périostite chez les coureurs. Cependant, tous les athlètes ne sont pas égaux compte tenu de ce facteur déclencheur. Ce syndrome est plus susceptible de se produire chez les personnes qui présentent une ou plusieurs caractéristiques personnelles.
Une course prolongée et un entraînement excessif exercent une pression importante engendrant des insertions osseuses du muscle au niveau du périoste. Par ailleurs, le surmenage et la sollicitation excessive des muscles sont la cause la plus répandue en cas de périostite du tibia.
D’autres facteurs de votre routine sportive peuvent favoriser l’apparition de la périostite tibiale. Ces derniers sont liés non seulement à la technique de course, à la posture et à la biomécanique, mais également aux habitudes d’entraînement :
- Un déséquilibre des marches ;
- Le mollet agit comme un amortisseur et est rapidement surmené ;
- L’attaque des foulées avec le talon du pied ;
- Courir et marcher sur le bord intérieur du pied ;
- L’absence d’étirement et d’échauffement ;
- Un repos insuffisant ou un manque de récupération après l’effort ;
- Une mauvaise sélection de chaussures (amorti trop rigide ou insuffisant) ;
- Faire des courses fréquemment et sur des surfaces dures.
Pour conclure, comment traiter la douleur ?
Le repos est une première étape importante du traitement. La période de repos est généralement de 2 à 8 semaines, selon l’intensité et la durée de la douleur. Si la périostite est présente depuis des semaines ou des mois, un repos prolongé est fortement recommandé. Dans certains cas, le patient peut continuer à marcher de façon modérée. La deuxième partie du traitement est le soulagement de la douleur obtenu en combinant l’utilisation d’analgésiques avec l’utilisation de glace et de la crème antidouleur Massimol.