Comment est fabriquée une culotte bio ?

culotte

La création d’une culotte bio ne diffère pas tellement de celle des slips habituels. La différence se situe surtout au niveau du choix des matières utilisées. Intéressée par le mode de fabrication de ces produits issus d’une production écologique, vous aimeriez en connaître un peu plus sur les détails du processus ? Nous vous fournissons les réponses ci-après.

Quelles sont les matières de base utilisées dans la fabrication d’une culotte biologique ?

S’agissant d’un produit dédié aux parties intimes, le choix de la matière est crucial dans la mesure où le confort et l’hygiène priment sur tout autre critère. Comme il est ici question de concevoir une culotte femme saine, respectueuse du corps et de l’environnement, voici donc le top 4 des textiles pour lesquels nous pencherons :

  • Du jersey coton biologique certifié GOTS pour la culotte

Comme il a été mentionné plus haut, il vous faut impérativement du tissu qui allie confort et aisance. Voilà pourquoi le jersey coton biologique fait partie des premiers choix. Cette matière a en effet l’avantage d’être durable. 100 % naturelle, elle est dépourvue de perturbateurs endocriniens, tout comme elle est garantie sans substances chimiques. Elle ne vous expose donc à aucun risque d’irritations, de démangeaisons, ni autre forme de réaction allergique. Plus encore, elle peut être choisie dans des tons sobres ou clairs, dans plusieurs déclinaisons de couleurs, et avec des motifs tout aussi originaux les uns que les autres. 

  • De la flanelle coton biologique pour l’insert

L’insert, c’est la partie de la lingerie féminine, directement en contact avec la zone intime. La flanelle est choisie à cet effet pour sa délicatesse. Douce et absorbante à la fois, elle vous procure une agréable sensation de fraîcheur à longueur de journée. Hypoallergénique, elle ne risque pas non plus d’irriter vos muqueuses. Elle vous préserve par ailleurs de toute impression d’humidité, même si vous portez la culotte jusqu’à 12 heures d’affilée.

  • Du molleton coton biologique, également pour l’insert

La flanelle peut être remplacée par du molleton coton biologique pour l’insert. Il s’agit d’un tissu maille ultra absorbant qui ne présente aucun risque d’effilochage. Son plus ? Elle est d’une douceur imparable, mais elle se montre ultra résistante dans le temps. Même après plusieurs lavages, cette matière préserve son toucher agréable et son aspect soyeux.

Comment procéder à la fabrication de la culotte bio ?

Ce qu’il faut savoir en premier lieu, c’est que les fils utilisés pour la couture de la culotte bio doivent eux aussi être bio. Tout comme les matières de fabrication du slip, celles des fils ne doivent contenir ni nanoparticules ni substances chimiques. 

Pour ce qui est de la confection proprement dite, cette dernière se fait sur la base d’un patron en carton avec cannelure. L’astuce est de reporter le modèle désiré sur ce calque, avec le style, la taille, et tout autre élément nécessaire à la réalisation du produit final. Certaines grandes marques proposent également des culottes sans couture, dont la confection requiert un processus complexe de haute technologie.

Quelles sont les matières qu’il ne faut surtout pas utiliser pour fabriquer une culotte bio ?

La culotte bio est un accessoire féminin qui se doit avant tout d’être confortable et sans risque pour la santé. Voilà pourquoi certaines matières doivent être évitées, non pas parce que celles-ci sont de mauvaise qualité, mais surtout parce qu’elles ne vont pas dans le sens de l’hygiène, de la sécurité, et du confort tant convoités en termes de produit biologique.

Pour confectionner une culotte bio, les matières qui suivent sont donc à éviter :

  • L’éponge de bambou

L’éponge de bambou est une matière très connue pour ses propriétés absorbantes. Cependant, son processus de fabrication fait l’objet d’une controverse. De son vrai nom « viscose de bambou », ce matériau n’est pas du tout écologique de par sa composition et sa technique de production.

  • Les tissus synthétiques

Les tissus synthétiques sont à 99 % issus de l’industrie pétrochimique. Ils sont à cet effet constitués de nombreuses substances nocives, si l’on ne cite que les composés polyfluorés et perfluorés. En plus d’être cancérigènes, ces matières sont de véritables perturbatrices endocriniennes, susceptibles d’affecter négativement le système de reproduction humain. Elles sont donc à éviter.

Pour la confection de sous-vêtements, de plus en plus de fabricants privilégient les composants sans substances chimiques et les textiles écologiques. N’hésitez pas à vous tourner vers ces enseignes pour votre confort en termes de lingerie.

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